Recension objective et avisée de l'ouvrage par l'érudit Jean-Paul Brethenoux / Sedullos Lemovic le 12/12/2019
AVERTISSEMENT : Nous avons des détracteurs, ce qui est normal lorsque l'on avance des hypothèses. Les plus virulents ont même rédigé un article critique, de manière assez discourtoise et commanditée. Cette critique provient principalement d'astronomes amateurs, et non d'historiens ou d'archéologues. Nous avons répondu point par point à ces détracteurs par échange d'e-mails et nous rédigerons une contre-critique publique, mais nous la jugeons secondaire dans le planning de nos projets en cours. En résumé, il est évident que nos détracteurs n'ont pas lu l'ouvrage en entier et de manière neutre, mais plutôt quelques pages photocopiées. Ils avancent des arguments contredits dans les pages de notre texte. Ils nous accusent d'être affirmatifs alors que nous expliquons à plusieurs reprises que nous avançons une hypothèse possible. Ils ne précisent pas les nuances que nous apportons dans notre texte et exploitent des phrases sorties de leur contexte pour critiquer systématiquement. Leur lecture bâclée les amène à dire que nous expliquons qu'il est possible de voir une éclipse de lune à travers une couverture nuageuse dense. C'est faux, nous ne disons pas cela dans notre texte. Nous évoquons le fait qu'une éclipse de lune, qui dure longtemps et n'est pas un événement rapide et ponctuel, peut être observée entre les nuages ou à travers une couverture nuageuse légère. Nous doutons de leur véritable expérience d'observateur, car de nombreuses photos d'éclipses entre les nuages sont disponibles sur les sites d'astrophotographie sur internet. De plus, nous avons vécu plusieurs éclipses de lune dans de telles conditions météorologiques. Nos contradicteurs se basent sur une chronologie moderne de la Guerre des Gaules qu'ils considèrent plus rigoureuse et précise à ±5 jours (RAAFLAUB 2017). Nous leur avons démontré qu'elle est à l'évidence fausse sur plusieurs dates car elle ne suit pas le texte de César et ses événements. Par exemple, ils datent la bataille de Gergovie à fin juillet 52 av. J.-C., alors que les analyses des phytolithes des terres des camps césariens prouvent que l'événement s'est déroulé bien avant la fructification, donc au maximum au printemps, avant juin 52 av. J.-C (P. Verdin en cours, Delhon 2020). Le texte de César précise la fonte importante des neiges après Gergovie. Les savants avancent depuis plus d'un siècle le printemps pour Gergovie et fin septembre pour Alésia, et leur chronologie reste la plus crédible (voir Camille Jullian et Jérôme Carcopino). La méthodologie critique de nos détracteurs manque de rigueur. Ils contestent l'argument de nuit très claire sans définir physiquement ce qu'ils considèrent comme une nuit claire lux au sol pour en définir une période autour de la pleine lune. De plus, leur conclusion avance que notre hypothèse est "improbable" sans calculer aucune probabilité. Ils ne constatent aucune erreur astronomique dans notre texte. Ils n'intègrent pas les croyances des peuples anciens et restent sur des raisonnements extrêmes cartésiens et pseudo-zététiques, ce qui nous paraît hors sujet pour les sociétés très majoritairement croyantes et crédules de l'âge du Fer et l'Antiquité (l'autorité religieuse imprégnait de nombreux aspects chez les Celtes). La critique de l'ouvrage est systématiquement négative et se concentre sur le point précis de l'éclipse, négligeant les aspects positifs et les contributions significatives en astronomie et surtout en historiographie, ce qui nous apparait excessif et intellectuellement malhonnête. Enfin, ils n'apportent aucune preuve contradictoire à notre hypothèse et ne révisent pas leurs erreurs dans leur texte auto-archivé sur la HAL sans processus de reviewing sérieux. Leurs arguments augmentent même la durée de la période possible à la faveur de notre hypothèse. En revanche, certains historiens et archéologues de premier rang ont pris position et repris notre hypothèse. Sauf si de nouvelles analyses lors d'une nouvelle fouille du site d'Alésia venaient invalider notre hypothèse, nous la maintenons. Si des preuves contraires solides étaient apportées, nous la retirerions immédiatement bien évidement. lien vers cette critique à charge
Relevé topographique LiDAR aéroporté de l'Oppidum de Gergovie du 12 avril 2016 - Semis de points bruts LiDAR Leica Geosystems ALS70 Airborne Laser Scanner opéré par GEOFIT Expert pour Centre Régional Auvergnat de l'Information Géographique (CRAIG) projet LiDARCHEO 2016, cofinancé par l'Union Européenne dans le cadre du FEDER / Texture et modèle 3D 2022 par David ROMEUF.
Stéréoscopie,
Stéréophotographie, Photo en relief, Anaglyphes,
StéréAuvergne
: l'Auvergne en relief Cette galerie (Stéréo Photographie Auvergne) est un lieu
d'exposition de mes travaux stéréo photographiques spécialisés sur
l'Auvergne. De nombreux anaglyphes (rouge/cyan) y
sont présentés. Il ne s'agit pas d'un site de sélection
d'excellence photographique (il y a du bon et du moins bon) mais d'une
présentation classée et commentée, en stéréoscopie. Vous devez
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: le couple écran-lunettes doit être appairé pour un bon résultat.
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